Ce livre m‘a été conseillé par ma soeur. C’est un livre qui se lit rapidement et assez facilement. Il m’a touché en premier lieu sur la forme car Yasmina Khadra est un écrivain avec une magnifique plume. Son écriture est fluide, poétique et ses descriptions s’envolent en métaphore pour faire rêver le lecteur.

L’histoire est également passionante car on se retrouve projetté dans l’algérie coloniale juste avant que la guerre éclate, quelques conflits commencent à faire leur apparition.
Sans peine on se met à la place du personnage principal.le terme approprié n’est pas «héros» car ce personnage n’a rien d’un héros, sans superpouvoirs ou actes de bravoure.
L’histoire étant basé sur des faits vus ou vécus par l’auteur, les descriptions sont très réalistes, ce qui l’a rend d’autant plus touchante.
Quand il s’agit de guerre, de massacre, ou tout ce qui a pu être traumatisant dans l’Histoire de pays, la plupart des récits ne sont écrits que par les victimes, ou un seul côté. Forcément cela amène vite à la conclusion que tout est soit noir soit blanc,. or on ne sait pas grand chose sur la guerre d’Algérie et encore moins du point de vue d’un berbère. Ce livre apporte ces informations. Comment est vécu cette guerre de l’intérieur? Comment ces gens qui ne sont pas plus vieux que nous à l’époque réagissent?
Ce livre apporte ces réponses. Il fait également réfléchir sur beaucoup de principes comme l’amitié, l’amour, la famille.
Ce livre m’a touché pour ces raisons, pour qu’on remette en question les points de vue unique, pour
remettre en question ses principes et surtout se remettre en question soi même.
Histoire très touchante, j’ai aimé la rencontre entre les deux personnages principaux Hazel et Augustus. Le fait qu’Hazel soit gravement malade et qu’elle veuille rester enfermée chez elle à se morfondre, et que grâce à Augustus, elle va profiter des quelques jours qui lui reste à passer du temps avec lui. Je trouve ça beau, cette forme de partage, de solidarité et de soutien. Personnellement, n’aimant pas lire et de ce fait ne lisant pas beaucoup, c’est l’un des seuls livres que j’ai pris plaisir à lire ; et j’ai d’ailleurs préféré lire le livre que voir le film qui est sorti au cinéma quelques années après.
C'est un livre que j'ai adoré pour son récit surprenant et plein d'intrigues. Je l'ai dévoré en l'emmenant partout où j'allais, dans le tram, le bus, dans un parc… j'étais prise dans l'intrigue, à chercher le vrai du faux, à tenter de deviner la suite, me prenant d'affection pour les protagonistes. J'ai adoré le fait que le personnage principal du roman soit un auteur lui même de romans , comme une mise en abîme de l'histoire. C'est également le premier livre que j'ai lu de cet auteur qui est par la suite devenu un de mes écrivain préféré tant ce roman m'a passionnée. J'ne ai aujourdh'ui lu l'intégralité des écrits.
Ce livre raconte l’histoire de Mélanie, jeune femme française, récemment convertie à l’islam. Elle erre sur les réseaux sociaux. Elle ne tarde pas à rencontrer un responsable de l’organisation Etat Islamique en Syrie. Celui-ci, via les discussions Facebook et vidéo-chat Skype, tombe amoureux d’elle en quarante-huit heures seulement. Il ne tarde pas à lui proposer de le rejoindre en Syrie. C’est là que commence vraiment l’histoire. Il vont ensuite se marier via Internet. Mélanie naïve se prépare alors à partir en Syrie accompagnée d’une autre jeune femme en quête du djihad.
En réalité Mélanie est un nom de couverture, car l’auteur Anna Erelle est journaliste d’investigation spécialisée dans le recrutement pour le « djihad 2.0 ». Elle va démontrer dans cette folle aventure le pouvoir de persuasion et l’efficacité de cette organisation qui a su s’emparer d’Internet pour recruter de plus en plus de femmes. Cette histoire n’est pas une fiction. Anna Erelle est en fait un faux nom pour se protéger des représailles car son statut de journaliste va être démasquée à la fin du livre. Cette investigation va l’amener à être menacée car sa tête a été mise à prix par son « mari ».

J’ai entamé ce livre, sur les conseils de ma mère, pendant que je faisais les vendanges dans le Madiran en Octobre 2015. Je le lisait tous les soirs et l’ai clairement dévoré en cinq, n’étant pourtant pas un
grand lecteur. Je voulais toujours savoir ce qui allait se passer, ce que Mélanie allait faire, si elle allait vraiment partir là-bas, au « sham » comme ils appellent la terre du djihad. J’avais l’estomac noué page après page, j’étais constamment tenu en haleine car même si l’histoire se passe en grande partie derrière des écrans d’ordinateur j’avais une impression de danger. Cela m’a presque fait peur.
Je me suis rendu compte que l’EI est très bien structuré, que leur organisation à su s’adapter aux nouvelles technologies en terme de recrutement et que leur force ne cesse de s’accroître à travers l’Europe via le Web. Beaucoup d’hommes, de femmes, de familles partent « en mission » en Syrie. Ils sont clairement embrigadés, les recruteurs leur font croire au paradis. Ils sont de plus en plus insistants dès qu’ils ont « ferré un poisson » et ne lâchent pas leur prise jusqu’à leur départ certain en Syrie, extrêmement bien ficelé et secret. Toutes ces personnes qui s’exilent en Syrie laissent toute leur vie derrière eux, partent sans laisser de traces, comme une fugue mais sans retour. Je me dis qu’Internet est une pépinière de savoirs mais a également divers cotés sombres, très sombres même.
L'orchidoclaste.
Le goût de la lutte, socle de notre survie. Politique béton.
L'acquisition des signes. L'invention du minimalisme, la destruction de l'écriture, une désertification du signe. Recyclage de matériaux. Que mon accent méditerranéen horripile, que ma gueule de métèque énerve. La ville est un bateau ivre sans capitaine à la barre. Ne pas savoir regarder la réalité en France sera la pathologie de nos métiers. Mieux vaut une mauvaise idée que pas d'idée du tout. L'esthétisme de la mondialisation a colonisé la majeure partie de l'architecture.
Ce livre est très intéressant car l'auteur prend dans les faits les plus banales de la vie quotidienne ( la langue, la nourriture, les usages, ect...) et il en extrait un sens caché.
Au première abord on peut penser à un livre de cuisine ou à un guide touristique, mais on se laisse capter par cette description des coutumes à Tokyo, même si on a l'impression de rien capter.
Ce livre est aussi merveilleusement illustré de document, calligraphie, photo, dessin et bien d'autre."